Carnets
© Franklin Hamon Ni mur Ni frontière Ni fêlure À peine cette torpeur étrange De ce qui va et qui n’est plus Déjà qu’une ombre sur la Manche Déjà qu’un vaisseau disparu Et je suis là Nue de t’attendre Sur ce banc qui roule éperdu Vers d’autres chants D’autres...
À peine éveillée Dans le soir froissé L’étoile caresse Les gerbières d’or Où la lune encore Savamment paresse Sur le sémaphore Roucoule et s’endort Le violon des brumes Sépulcre du jour Où le soleil gourd Pose son enclume Les barques d’osier Tendres fiancées...